Top 10 des excuses pour les mauvais tireurs au fusil

Publié le 08 juillet 2017
Auteur Adrien Koutny
En Belgique, nous avons coutume de railler nos voisins français. Et plus particulièrement leur propension à trouver des excuses lorsque leur équipe nationale de football perd un match. « Il y avait trop de vent », « le terrain était aussi mauvais que l’arbitre », « le ballon était dégonflé », etc. C’est de bonne guerre me direz-vous, d’autant plus que nos amis français sont passés maîtres dans l’art de se moquer des Belges.

Mais Belges et Français ne sont pas si différents. Pour preuve ? L’équipe Browning a « durement » planché pour compiler dix excuses à sortir lorsqu’armé de votre fusil, vous ne parvenez pas à toucher une cible.

« J’avais le soleil dans les yeux » est une excuse entrée au Panthéon des excuses bidon. D’autant plus bidon que si vous habitez dans le Nord ou en Belgique, vous ne savez même pas comment se nomme cette grande boule jaune entraperçue entre deux nuages en 1977. Pour ceux qui n’ont pas besoin de vitamines D en intraveineuse, on leur recommandera tout simplement d’investir dans des lunettes de soleil.

« Les oiseaux allaient trop vite à cause du vent et ma gerbe a dévié » est l’excuse favorite de tous les chasseurs de petit gibier férus de météorologie. Selon ces derniers, il est impensable de chasser si le vent excède les 5km/h, si la lune est pleine et si la température n’est pas comprise entre 14° et 21°.

« J’ai trop froid » et par extension « j’ai trop chaud » est le prolongement de l’excuse précédente. Le froid n’est pas une excuse. Si nos ingénieurs bossent sur des vestes chaudes, ce n’est pas uniquement  pour meubler leur emploi du temps. Quant à la chaleur, nous pouvons envisager de créer une gamme de débardeurs orange si nous recevons suffisamment de demandes.

« J’ai trop mangé, je n’arrive plus à épauler », lance Bernard, chasseur de bécasses et grand amateur de raclettes. Évidemment, Bernard n’y peut rien. Personne ne lui a dit qu’il est déconseillé d’engouffrer des quantités ahurissantes de fromage avant une partie de chasse. Mais bon, cette excuse est valable. On ne critique pas la raclette. Jamais.

« La beauté de ma voisine de poste m’a perturbé », n’est une excuse valable que si vous chassez en compagnie d’une de nos ambassadrices. Le reste du temps, concentrez-vous sur le gibier.

« J’ai trop de boulot » est le pendant chasse de « pas ce soir chéri, j’ai mal à la tête ». Si vous chassez, c’est justement pour vous déconnecter de tous les tracas quotidiens. Alors éteignez votre téléphone et prenez une grande bouffée d’air frais.

« Je n’aime pas cette cartouche » est une autre excuse valable, pour autant que vous puissiez justifier cette sentence. Avez-vous choisi le bon plomb ? Le bon grammage ? Est-ce bien une munition Winchester[1] ?

« Ma veste n’est pas bonne », est une excuse miracle qui marchera à tous les coups, pour autant que votre veste ne soit pas estampillée Browning. Dans ce cas de figure, vous faites preuve d’une mauvaise foi complètement déplacée, révoltante et indigne d’un chasseur. A moins que vous n’ayez pas pris la bonne taille ?

« Je ne suis jamais prêt quand le gibier passe », soupirez-vous alors qu’une centaine de canards vient de vous survoler sans que vous ne tiriez une seule cartouche. Pour rappel, c’est vous le chasseur. Concentrez-vous et cessez de tricoter pendant vos parties de chasse.

« Je n’ai pas un Browning ». Vous n’avez qu’à vous en prendre à vous-même. Mais n’hésitez pas à vous rendre sur www.browning.eu.

Et vous, quelles sont vos meilleures excuses lorsque vous manquez votre cible ?

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