La lecture, et c’est heureux, nous réserve parfois de drôles de surprises. Celle que je voudrais partager ici n’est certes pas de nature à bouleverser le sens de l’univers ou à résoudre la quadrature du cercle, mais nous pouvons à bon droit, semble-t-il, imaginer qu’elle amusera certains cynégètes.
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Cette chasse dont on se souviendra toujours!
À la chasse, on ne vit que des moments extraordinaires. Il n’y a pas de mauvaise partie de chasse : certaines sont bonnes, d’autres sont super, et quelques-unes sont vraiment incroyables ! Et lorsque cette chance vous sourit, exceptionnellement, cela vous marque à vie. Et c’est ainsi que naissent les meilleurs souvenirs.
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5 films pour chasser depuis son canapé
Vous
avez vendu votre âmeconclu un pacte avec madame : un dimanche sur deux, vous laissez votre fusil dans son coffre et passez une journée Netflix & chill. Bien que, personnellement, je ne puisse approuver une telle démarche, je vous donne les moyens de la jouer finaud et de damer le pion à votre chère et tendre. Comment ? Avec une liste de films consacrés à la chasse. -
Le bon, la brute et le mouflon
Depuis mon plus jeune âge, je suis fasciné par la montagne. J’ai toujours préféré le silence des chemins de randonnée aux plages occupées par des nuées de corps rouges et huilés. J’aime le défi physique qu’offrent les terrains escarpés. Je ne suis pas particulièrement sportif, mais quel bonheur de sentir le sang battre mes tempes, d’avoir la respiration saccadée et les jambes en feu. L’approche en montagne est pour moi la chasse la plus pure qu’il existe. La seule où le gibier part avec une falaise d’avance. La seule où j’ai l’impression de faire une quête extraordinaire, en dehors du temps. Mon cher ami Dominique, un Marseillais à l’accent chantant, m’a récemment donné la possibilité de chasser le mouflon sur le Mont Caroux, non loin de Béziers. Je vous raconte ces moments de joie intense, presque primitive.
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Mon premier chamois : des naufragés au milieu d’un océan de nuages
Récemment, j’ai eu la chance de m’envoler pour la Slovénie afin d’organiser un évènement Browning. Pour ceux qui ne connaissent pas la Slovénie, c’est un petit pays, anciennement membre de la Yougoslavie, situé à côté de l’Italie, de l’Autriche, de la Hongrie et de la Croatie. La Slovénie est un modèle unique en Europe. Chasseurs et naturalistes de tout poil cohabitent tranquillement, les montagnes ne sont pas souillées par le tourisme de masse et la faune est extrêmement diversifiée et abondante.
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Sous l’œil du huttier, un soir d’octobre, j’ai passé la plume par le bec.
« … du côté de la Lande, nous avions deux grands étangs pleins de roseaux et d’herbes flottantes. Entre les deux, au bord d’un ruisseau qui les unissait, mon mari avait fait construire une petite hutte pour tirer sur les canards sauvages. » Maupassant, Contes et nouv., t. 1, Confess. femme, 1882, p. 800.
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Une journée de chasse sous le signe de la sécurité
La chasse est une passion qui comporte des risques, il est donc nécessaire d’être préparé au mieux avant et lors de votre journée de chasse. Voici donc un petit rappel de points de sécurité qu’il est toujours bon de se remémorer.
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États-Unis : chasse aux chiens de prairie en Utah
Un 4×4 gros comme un bison trace sa route dans un décor de Far West. A perte de vue, l’immensité désertique. Le mercure affiche près de 40°c, ce qui n’empêche pas une dizaine d’antilopes de mordiller des touffes d’herbe calcinée. Quelques villages noyés dans la poussière apparaissent au détour d’une route, comme autant de colonies à la surface de la lune.
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Vive la bredouille !
Ah, la bredouille ! Tous les chasseurs la connaissent, et la redoutent un peu ! Elle a la plupart du temps le goût aigre de la déconvenue et d’une certaine amertume ; elle met parfois de fort mauvais poil celui qui la subit ; elle peut même nous rendre tout bonnement insupportables aux yeux de notre entourage…
Et pourtant, que serait la chasse sans elle, et quel type de plaisir pourrions-nous retirer d’une battue, d’une nuit de gabion, d’une approche, si la menace du buisson creux disparaissait définitivement ?
La hantise de rentrer bredouille
Cette espèce de paradoxe irréductible, nul chasseur ne l’ignore. L’oiseau que nous attendons, le lièvre que nous cherchons ou le sanglier sur lequel nous avons découplé, nous espérons tous qu’il finira par se présenter devant notre arme, pour qu’il nous soit loisible de le tirer – à la loyale s’entend.
Cependant, tout le sel de notre passion est concentré dans la possibilité que l’événement n’ait pas lieu, que les efforts que nous avons fournis, les ruses dont avons usé et les techniques auxquelles nous croyons se révèlent inefficaces et vains.
La chasse, une école de la patience
On a souvent dit que la chasse est une haute école de patience, et cela est vrai ; mais elle est aussi une école au sein de laquelle on apprend à dompter la possibilité de l’échec, sans jamais, et c’est heureux, y parvenir tout à fait.
Car ce qu’il y a assurément de plus beau et de plus profond dans la cynégétique, c’est précisément le fait que, malgré les bredouilles, et peut-être même grâce à elles, le désir de retourner au marais ou au bois ne tarit pas. Il y a là une part d’instinct sublimé qui nous rend véritablement vivants et, en quelque sorte, invulnérables à la lassitude.
Personnellement, je n’ai jamais pu comprendre qu’il existe des chasseurs blasés : cela me semble parfaitement contradictoire, et c’est sans doute le rôle de la bredouille que de nous préserver de cet état d’esprit qui nous exclut de facto de la sphère des belles émotions. D’autant qu’à la chasse, on « voit » toujours quelque chose en réalité : il suffit pour cela d’ouvrir les yeux et les oreilles…
L’illustration par un exemple
Imaginons – ce qui ne sera pas très difficile, puisque nombre de nos lecteurs ont connu situations semblables. Je suis au pied d’un énorme chêne, au beau milieu d’une forêt. Les feuilles sont tombées pour la plupart ; une brume persistante a enveloppé le lieu ; je sais que le vent d’est des derniers jours a porté jusque dans nos contrées quantité de pigeons ramiers. Tout cela est d’excellent augure pour le tir au posé que j’espère réaliser, emmitouflé dans ma veste de chasse, mains gantées et cagoule vissée sur la tête…
Premières minutes : des oiseaux filent à la cime des arbres, pressés, puis d’autres, et d’autres encore. Je ne doute pas que, parmi eux, certains finissent par prendre leur quartier à portée de mon fusil.
Les minutes passent, une heure, deux ; voici la nuit qui s’avance, je n’ai pas épaulé une seule fois, mes chances s’amenuisent, mais j’y crois encore. J’entends autour de moi des sifflements et autres claquements d’ailes ; j’aperçois les ombres de ces oiseaux un brin « moqueurs » ; quelques-uns se sont posés plus loin, trop loin ; impossible de les approcher… On connait la musique : le pigeon n’est pas celui qu’on pense. Au final, la chance ne m’aura pas souri ; voilà qu’il faut à présent plier les gaules, et rentrer.
Un état d’esprit plus fort
Déception, oui, parce que j’y croyais. Tout se présentait si bien… Mais le mystère, le fameux mystère c’est que, demain, après-demain, dans un an, dix ans, malgré tout, toujours, j’y croirai encore. Et quand le moment sera venu de faire un joli tableau, un jour où d’ailleurs les conditions ne seront peut-être pas du tout favorables, je me souviendrai des bredouilles, des innombrables buissons creux, des attentes insatisfaites et des efforts infructueux qui auront donné tout leur sens à ces instants de réussite-là.
Ce modeste exemple de bredouille au posé du pigeon vaut, naturellement, pour toutes les pratiques cynégétiques. Il montre simplement que l’essence de la chasse, c’est le renouvellement permanent de l’espoir par le désir – ce qui n’est pas rien. Alors, vive la bredouille !
Et vous, quelle est votre meilleur souvenir de bredouille?
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Mon approche sur le monstre du Loch Ness !
Le monstre du Loch Ness : connaissez-vous la légende dans le pays des Highlands d’un monstre surnommé Nessie ? Non, il ne s’agit pas d’un animal marin à longue queue mais bien de mon premier cerf fièrement chassé à l’approche.
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Ma première approche au brocard
1,2,3 … piano ! Cette chansonnette résume bien ma première approche solo aux Brocards « Flamands ». 18h30 arrivé au domaine de Dumas près de Saint-Trond, accueil champêtre et consignes données par le maître des lieux, me voilà parti masqué et camouflé en tenue Browning Hell’s Canyon à la recherche de chevreuils.
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Séjour de chasse à l’élan en Suède
Il y a plus d’un an, Browning nous a confié, à mon équipe et à moi, le soin d’organiser 5 parties de chasse en Europe. Ensemble, nous avons sélectionné divers types de chasse pratiquées sur le continent. Aujourd’hui, je vais évoquer la Suède et ses superbes territoires.
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Le jeu de patience ! Quand les animaux nous énervent.
Comme bien souvent lors d’une partie de chasse, l’action se déroule soit sur-le-champ, soit au moment où vous envisagez de rentrer à la maison. C’est exactement ce que cette histoire raconte. En octobre, ma fille Chloe et moi sommes sortis pour un affût au chevreuil et une chasse nocturne aux lapins.
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Voyage en Espagne et chasse au cerf
Après mon voyage en Suède et la partie de chasse au sanglier en Italie, il était temps de mettre la Maral à l’épreuve dans une partie plus raffinée et sur un tir à longue distance. En collaboration avec Browning, nous avons décidé de partir en Espagne pour une chasse au cerf.
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Une expérience de chasse au sanglier en Toscane
À la fin du mois de novembre dernier, c’était la saison du sanglier en Italie. Il était temps pour moi de m’envoler vers la Toscane, une région de toute beauté qui couvre 23 000 kilomètres carrés, située au centre de l’Italie. La Toscane est réputée pour ses paysages, ses traditions, son histoire et son héritage artistique. Forte d’une identité culturelle et linguistique bien ancrée, on la considère parfois comme « une nation dans la nation ».
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Au coeur de l’Afrique : Chasse et préservation
Je suis peut-être partial, mais j’ai grandi dans le monde des sports de tir et j’en ai apprécié toutes ses valeurs, en particulier celles de la chasse, c’est pourquoi je me suis engagé à tout mettre en oeuvre pour assurer une gestion durable non seulement de notre faune environnante, mais également de celle située dans des terres plus éloignées. Il est temps de découvrir ce qu’est la préservation de la chasse dans les plaines d’Afrique.
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Chasser le vampire… chinois… en Angleterre
La légende serait-elle fondée ?! Les vampires seraient-ils bien réels ?! Allez, je n’irai peut-être pas jusque-là…
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Chasser la vieillesse : toute une passion
Il est communément admis que nous n’allons pas en rajeunissant, mais comment vieillir sereinement avec une passion si forte et la préserver en bonne et due forme ? Quand commence-t-elle ? S’arrête-t-elle un jour ? Voici quelques réflexions…
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Livre: « Le petit roman de la chasse » par Bruno de Cessole
Est-il rien de plus difficile et frustrant, pour un chasseur, que de tenter de faire comprendre au profane l’essence même de sa passion ? Lorsqu’on lui demande : « Qu’est-ce qui vous plaît tant à la chasse ? » – il a bien souvent du mal, fût-ce en présence d’une oreille attentive, à trouver le mot adéquat, à imaginer l’analogie qui permettrait de faire sentir à son interlocuteur ce que la chasse recèle à ses yeux d’émotions, de grandeur, de beauté.
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Au coeur d’une forêt de pins scandinave
Je vous emmène à la découverte d’un univers caché au cœur des forets de pins suédoises. Il s’agit d’un endroit dédié à l’entrainement des chiens de chasse face aux pires conditions et au pire des gibiers : le sanglier…
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« C’est un mode de vie » – Alexandra Hellström
Bienvenue à notre nouvelle ambassadrice Browning Outdoor : Alexandra Hellström, chasseuse scandinave de 23 ans.