Viser toujours plus haut
« Devenir champion du monde, c’est un sentiment indescriptible, irréel, raconte Sam la voix encore chargée d’émotion. Je ne l’ai cru que quand j’ai vu mon nom au sommet du tableau. » Mais Sam est à l’image de Browning, il ne se repose pas sur ses lauriers. « Quand j’ai été champion régional, j’ai visé le national. Quand j’ai gagné au niveau national, j’ai visé le niveau européen. Après le niveau européen, le monde. Maintenant, je veux devenir champion du monde plusieurs fois. »
Browning, bien plus qu’un sponsoring
Entre Browning et Sam, il y a plus qu’un sponsoring. C’est une histoire forte, bâtie sur la confiance. « Pour rien au monde je ne me séparerais de mon Ultra XS, assure-t-il. J’utilise mon arme tous les jours, principalement pour tirer des lapins, des corbeaux ou des pigeons.
Depuis 4 ans, je l’emmène sur toutes les compétitions. Je ne tire qu’avec ce fusil. Avec près de 15 000 cartouches par an, je n’ai jamais rien eu à faire si ce n’est des travaux de maintenance. Aucun autre fabricant ne peut garantir ça. De plus, l’arme est parfaitement équilibrée et ultra performante.»
La chasse, le meilleur entrainement ?
Vous l’avez compris, le travail et la persévérance sont les clefs de voûte de la réussite de Sam. Pourtant, si vous allez griller quelques cartouches entre amis, vous avez peu de chance de croiser Sam. « Je ne m’entraîne qu’en compétition, je ne vais jamais tirer juste pour le fun. La compétition, même locale et peu importante, me permet de me surpasser. La chasse est mon entraînement quotidien. »
C’est d’ailleurs par le biais de la chasse que Sam Green a emprunté le parcours qui a fait de lui le meilleur tireur de Parcours de Chasse au monde. « J’ai tiré mes premiers faisans avec un 410 quand j’avais cinq ou six ans, raconte-t-il avec nostalgie. Ma première compétition, organisée dans un domaine de la reine d’Angleterre, je l’ai faite à mes 13 ans… C’était la première fois que je tirais sur un plateau et non un gibier. Et j’ai gagné dans ma catégorie, celle des moins de 16 ans ! »
Si commencer jeune est un atout, ce n’est pas vraiment nécessaire pour devenir un champion. « Le principal, c’est le travail, la persévérance et… un Browning ! »