Très prisés par les amateurs de chasses au gibier d’eau, aux corvidés ou aux pigeons, les fusils semi-automatiques ont encore de beaux jours devant eux. Qu’ils fonctionnent par emprunt de gaz ou grâce au recul, tous ont leurs fans inconditionnels. Browning, grâce au Maxus (emprunt de gaz) et à l’A5 (inertiel), a deux des produits parmi les plus compétitifs du marché. Je vous explique en quelques mots comment ces deux systèmes fonctionnent et quelles sont leurs forces et leurs faiblesses.
Réarmement par emprunt de gaz
Des origines militaires
La technologie du réarmement par emprunt de gaz nous vient tout droit des champs de bataille. Le légendaire M1 Garand, la carabine semi-automatique du GI, est une des premières armes à avoir utilisé une partie des gaz générés par le tir d’une première cartouche pour déplacer le verrou vers l’arrière et ainsi réarmer la munition suivante. Un fusil semi-automatique fonctionne exactement de la même manière, à la différence notable que la prise de gaz est beaucoup plus proche du verrou. Cette différence s’explique par des pressions moindres, une cartouche en calibre 12 émettant moins de gaz qu’une munition en 300WM ou en 30-06Spr. Il faut donc que le chemin parcouru par les gaz soit plus court.
Un fonctionnement relativement simple
Le canon ou la chambre est percé à certains endroits de manière à récolter une partie des gaz émis lors du tir de la première cartouche. Les gaz viennent faire pression sur un piston en forme d’anneau. Ce piston est lui-même guidé par le tube magasin. En conséquence, le verrou est rejeté vers l’arrière, éjectant la douille. Quand le verrou se remet en position, il chambre la nouvelle cartouche. Simple, non ?
Un recul tout doux !
Si le Maxus est si agréable à tirer, c’est avant tout dû à deux choses : au système à emprunt de gaz et au génie des armuriers Browning qui ont développé un emprunt de gaz unique en son genre, le Power Drive System. Vu qu’une partie des gaz est utilisée pour le réarmement, une partie du recul est aspiré par les pièces mobiles. Recul un peu plus atténué par le poids généralement plus conséquent de ces fusils, à cause notamment des pièces mobiles précitées. Autre avantage, les fusils semi-automatiques fonctionnant avec un emprunt de gaz ont la capacité de tirer un spectre de cartouches assez large, débutant généralement à 28g ou 32g. Au niveau des inconvénients, il faut souligner le fait que ces fusils ont besoin d’un nettoyage très minutieux. Les résidus de carbone, de poudre ou d’huile peuvent nuire au fonctionnement de l’arme et donc occasionner un enrayement.
Réarmement inertiel
Un invention géniale de John Moses Browning !
Que vous utilisiez un fusil à réarmement inertiel Browning ou de la concurrence, sachez que vous tirez quand même du Browning ! C’est en 1903 que John Moses Browning inventa l’Auto-5, ancêtre de l’A5, qui est premier le fusil à réarmement inertiel.
Une histoire de ressorts
Le verrou est maintenu fermé grâce à un ressort. Lors du tir, le recul compresse le ressort, ce qui ouvre la fenêtre d’éjection. La suite, vous la connaissez : le ressort se tend à nouveau, entraînant avec lui le verrou et une nouvelle cartouche. Ce principe peut être décliné de plusieurs manières, selon le fabricant et l’époque. Mais l’idée reste la même !
Une fiabilité inégalée
L’A5, comme les autres fusils semi-automatiques fonctionnant par réarmement inertiel, a une grande force : il est d’une fiabilité à toute épreuve. Ce constat s’appuie sur deux faits : la quasi absence de pièces mobiles. Avec un A5, vous n’avez pas de pistons ou de ports de gaz à nettoyer. Pour la même raison, les fusils à réarmement inertiel sont généralement plus légers que ceux à emprunt de gaz. Mais à chaque médaille son revers ! Les fusils à réarmement inertiel ont généralement un recul plus prononcé que leurs cousins à emprunt de gaz. Pourquoi ? Car le recul n’a nulle part où aller si ce n’est vers la crosse et donc vers votre épaule. Mais rappelez-vous que si vous optez pour un A5, votre crosse sera dotée de l’Inflex II, une plaque de couche particulièrement efficace. Autre désavantage face aux fusils à emprunt de gaz : le choix des cartouches. Vu qu’on ne peut pas régler la force du ressort (contrairement à l’apport de gaz), les fusils à réarmement inertiels sont généralement plus capricieux quant au choix des cartouches utilisées.
Alors, maintenant que vous savez tout, êtes-vous plutôt team A5 ou team Maxus ? Faites-nous part de vos expériences !
Bonjour Chasseur depuis plus de 39 ans et toujours fidèle au même calibre quelle ne fut pas ma joie de trouver une semi auto dans mon calibre préféré et de plus un browning . Alors quel est ce calibre ? et bien le calibre 16 j’ai fait l’acquisition du A5 sweet sixteen en 2017 fusil que j’avais essayé avec mon armurier en tir sur plateaux et donc satisfait tout marchais parfaitement mais car il y a 1 mais jusqu’au jour ou j’ai essayé de tirer des cartouches acier et la plus rien n’allait le fusil fonctionnait en mono-coup impossible de cycler 3 cartouches de suite et j’ai essayé tous ce qui existe sur le marché français
Alors si monsieur Browning pouvais distribuer une cartouche acier qui fasse fonctionner son fusil ca serait super car aujourdhui je suis franchement tres déçu de ne pouvoir utiliser mon arme a 100% .
v bonneville