Autrefois, ce calibre élégant et réputé pour sa légèreté était réservé aux dames. « C’est un calibre de femme », disait-on alors… Mais les temps ont bien changé depuis : à en croire ses adeptes – de plus en plus nombreux – il serait peu sportif d’utiliser un 16, et presque indécent de préférer le 12 ! De fait, quel chasseur attaché à ce dernier calibre n’a jamais surpris, dans le regard de l’inconditionnel du 20, un rien d’ironie ou d’innocente moquerie ? Le calibre ferait-il, en définitive, la qualité du nemrod ?
Quelques notions
Rappelons d’abord ce que signifie la notion de calibre appliquée aux canons lisses. D’ordinaire, elle ne s’exprime pas en millimètres mais selon un système de mesure établi depuis le XVIIe siècle. Le calibre d’un fusil correspond au nombre de balles parfaitement sphériques que l’on peut fabriquer à partir d’une livre de plomb. Plus le chiffre désignant ce calibre est grand, plus le calibre lui-même (et donc le diamètre intérieur du canon) est petit. Douze balles équivalent au calibre 12 ; seize, au calibre 16 ; vingt, au calibre 20 – et ainsi de suite…
Autre élément décisif : la taille de la chambre – laquelle est, grosso modo, l’emplacement où l’on insère les cartouches. C’est elle qui détermine la charge des munitions qu’il sera permis de tirer dans tel ou tel calibre : pour un 12, par exemple, cette charge variera entre 32 et 64 grammes (attention : selon qu’il sera chambré en 70, 76 ou 89 !) ; pour un 20, elle variera entre 24 et 36 grammes (selon qu’il sera chambré en 70 ou 76).
Qualités du calibre 20
Autant dire qu’un calibre 20, tel que le B725 Hunter UK Black Gold 20M illustré ici plus haut, n’est pas destiné au tir des munitions lourdes… et qu’il serait même, pour ce type d’arme, « contre nature » de l’envisager ! Mais, dans ce cas, quelles sont ses qualités spécifiques – et pourquoi entend-on si fréquemment ses adeptes affirmer qu’ils n’en changeraient « pour rien au monde » ?
Premier avantage : comparé à d’autres, le 20 bénéficie d’un poids plume (2,7 kg en moyenne), un poids qui optimise d’autant sa maniabilité et, par conséquent, la vitesse d’exécution du tir. Avec lui, le swing gagne en souplesse ; il est particulièrement intuitif ; et d’aucuns pensent que le 20 est imbattable lorsqu’il s’agit d’atteindre un « traversard »… En outre, étant donné les charges qu’il est amené à projeter, il « cogne » moins à l’épaule et s’avère un excellent compagnon de route pour la chasse devant soi du petit gibier. Lorsqu’on marche beaucoup, il est en effet préférable de disposer d’une arme légère.
On pense enfin, sans doute à juste titre, que le 20 épargne davantage la venaison – ce qui n’est pas négligeable quand on considère la chose sous l’angle de la cuisine…
Un calibre d’esthète ?
Le calibre 20 a donc de beaux atouts. Mais ce qui séduit ses fidèles semble relever, en réalité, d’une tout autre dimension – une dimension qui n’est pas étrangère à la manière dont chaque chasseur envisage sa passion. Il s’agirait là d’un calibre d’esthète, destiné en priorité aux tireurs de qualité et à ceux qui identifient la cynégétique à un art véritable… Souvent associé à l’arme fine – voire à l’arme de luxe –, le calibre 20 serait celui des puristes, des chasseurs très appliqués ; il serait plus « sport » que les autres calibres, dans la mesure où, face à lui, le gibier aurait davantage de chance – la réussite dépendant presque exclusivement de l’habileté du tireur…
Il y a du vrai dans tout ceci, c’est indiscutable. Et cependant un critère a été oublié qui est certainement le plus décisif.
Le critère premier : tuer net
Une arme de chasse, quelle qu’elle soit, a pour fonction première non seulement de tuer mais de tuer net – autant qu’il est possible. Prendre le risque de blesser ou de perdre un animal parce qu’on a opté pour un calibre trop petit et, par conséquent, inadapté, c’est toujours pécher par excès de raffinement, et c’est surtout, sous couvert d’être « sport », l’être fort peu en définitive… Les prouesses de tel tireur ont-elles la moindre valeur si elles sont précédées ou suivies d’une quantité importante de gibiers blessés ou perdus ? Un chasseur digne de ce nom doit connaître les limites de l’arme qu’il affectionne, en particulier quand il s’agit d’un petit calibre. Il doit savoir se borner aux gibiers que ses munitions sont raisonnablement capables d’abattre ; il doit savoir estimer les distances, apprécier les conditions défavorables au tir, et, lorsque c’est nécessaire, s’abstenir d’appuyer sur la détente.
Conclusion
Le calibre 20 est donc un calibre d’expert – et ce mot est à prendre au pied de la lettre. On peut parfaitement le préférer, mais sachez qu’il exige une éthique de chasse d’autant plus rigoureuse. Car ce n’est pas la finesse du calibre qui fait la qualité du nemrod : c’est, au contraire, la qualité du nemrod qui permet au calibre choisi de s’exprimer pleinement… fût-ce un 12, un 16 ou un 20 !
Si il devait en restait un, le 20 me comble depuis plus de 30 ans sont équilibre surtout avec mon b 25 crosse galbée en double détente les tirs sont majestueux les canons de 67 cm sont le top pour ce calibre on n’abîme jamais le gibiers lors des tirs de près et on blaisse pas on tué net alors quand 12 ± de dégâts ,les munitions dans ce calibre idéal sont très performantes ainsi que les balles .
On peu tout chasser avec ce calibre et dans toutes les situations honneur au 20 .
Quel bonheur de pratiquer depuis deux ans avec mon B725 cal 20. Aucune différence de rendement par rapport à mon cal 12 habituel, mais bien moins lourd pour arpenter les plaines où au bois. Vive le cal 20
Bonjour
Je viens d’acheter un B725 Hunter light prénium en calibre 20 j’ai été obligé de demander directement au siège en Belgique la différence avec un B725 Hunter light normal (c’est la qualité du bois de grade 3)
Aucun armurier n’a su me répondre
A part ça je conseille vivement cette arme c’est à mon avis à part les armes fines le top dés fusil actuel pour la chasse
Bonne ouverture
Joël
vous ne répndez jamais aux questions posées,je demande le poids réel du browning 725uk gold hunter
et du beretta 690 fielD 3 cal 20 canon de 76 FUUL VERSION MA QUESTION EST PR2CISE
Bonjour Bernard,
Le poids du Browning B725 Hunter UK Black Gold est de 3kg.
Pour ce qui est du Beretta, la marque sera plus à même de vous répondre que nous.
Bien à vous,
Sebastien
Bonjour.
Je possède un calibre 20 b725 « black gold. »
Est il possible d’ajuster dessus une deuxième paire de canons en calibre 28 cette fois ci. Quel serait le budget approximatif ?
Merci beaucoup
Bonjour Jaco,
Ce n’est pas possible. Désolé pour vous.
Cordialement,
Sebastien
J’ai toujours chasse avec un 12.
J’arrive en fin de « carrière » et je voudrais m’offir un 20. je ne suis pas un crack mais je tire encore potablement.les amis me deconseillent car il serait difficile de s’y faire….
Que faire?
Tout à fait d’accord avec le commentaire ci dessus . Ça fait 10 ans que je chasse au calibre 20 et moi aussi je n’ ai pas vu de différence en pourcentage de réussite j’espère que browning va bientôt mettre sur le marché le futur b725 prestige grade 5 calibre 20 je l’attend avec délectation ce sera mon prochain achat de la part de monsieur garnesson Thierry .
Au tir je ne vois pas la différence entre le 12 et le 20 question résultats, sauf peut-être perdre quelques mètres dans la distance maximum d’efficacité. La différence est dans la maniabilité et la fatigue.
La grande différence est dans le chargement. Certaines bourres grasses demandent d’appuyer 5 fois pour la maintenir au fond à cause de l’air emprisonné. Je n’ai pas trouvé de bourres aussi étanches en 12.
Un encartoucheur fabrique en 20 des balles vendues pour 640 m/s. Je me suis rapproché de cette valeur avec du 601m /s. Une balle de 12 ordinaire avoisine les 430 m / s. Donc faites des tests de gerbe de grenaille et de balle, plus de vitesse, et vous serait surpris par le calibre 20. Un tireur moyen s’accommode au 20, un mauvais tireur en 12, doit rester au 12.