Les saisons de chasse varient énormément d’un pays à l’autre, et c’est pourquoi je m’estime très privilégié. Je vis et chasse en Angleterre, pays où, en principe, la saison de la chasse dure toute l’année. Si, par chance, vous possédez un permis pour un territoire où vivent des muntjacs, vous pourrez pratiquer la chasse au cerf 365 jours par an. Muntjacs, lapins, pigeons, sangliers, corbeaux et renards peuvent être chassés à longueur d’année, et la plupart d’entre eux (excepté le muntjac) peuvent aussi être tirés de nuit.

Préparation de l’équipement

Je dirais que les éléments clés sur lesquels un bon chasseur doit se concentrer hors saison sont la préparation et l’entretien de son équipement, à savoir les chaises d’affût, les réfrigérateurs, le matériel de manutention et d’emballage, les couteaux, ainsi que l’installation de caméras, l’exploration de nouveaux territoires et l’élagage de la végétation. 

La préparation du terrain

La bonne préparation d’un site de chasse est une étape cruciale pour anticiper une saison fructueuse. L’élagage, la taille, la coupe et le nettoyage de la végétation et des ronces permettront aux animaux d’atteindre plus facilement vos points d’alimentation et de passer devant vos caméras. Lorsque vous installez des chaises d’affût, tenez compte de leur environnement : d’où viennent les animaux, où vont-ils, et quels sentiers empruntent-ils ? D’où l’importance de connaître votre terrain sur le bout des doigts !

La préparation physique et l’entrainement au tir

Par la même occasion, je vous conseille vivement de vous rendre dans un stand de tir. L’exercice sera profitable. Et si vous n’avez pas cette opportunité, vous pouvez toujours aller dans un champ, placer des cibles et vous entraîner à tirer.

Il ne tient qu’à vous de simplifier ou de compliquer l’entraînement, selon le type de chasse que vous pratiquez principalement.

En général, au Royaume-Uni, la chasse/l’approche au cerf ressemble fort à une « promenade » et ne requiert que peu d’endurance ou de condition physique. L’affût en forêt est relativement aisé ; le seul moment qui nécessite de l’énergie est celui où vous transportez la carcasse jusqu’à votre véhicule.

La précision dans de telles circonstances n’est pas non plus indispensable, puisque la majorité des animaux sont abattus à une distance de moins de 100 mètres, avec quelques tirs pouvant exceptionnellement aller jusqu’à 120-150 mètres. Cela dit, l’entraînement reste nécessaire et permet de mieux placer la balle et donc de préserver la qualité de la viande.

Lorsque vous vous entraînez sur de plus longues distances (300 mètres et plus), mon conseil serait le suivant : apprenez à maîtriser votre respiration, analysez la réaction de vos différentes charges en fonction des conditions climatiques et déterminez quelle position de tir est la plus adaptée à votre style de chasse.

En bref, ce que j’essaye de dire, c’est que tout entraînement, tout progrès potentiel s’avèrent toujours bénéfiques.

 

Et vous, comment vous entrainez-vous ?