Il ne se passe pas une semaine sans que les anti-chasses, auto-proclamés seuls amoureux de la nature, fassent parler d’eux.  Face à un tel vacarme, on pourrait penser que l’Europe est devenue un jardin d’Eden pour animaux. Mais il n’en est rien.

Une extermination d’oies à grande échelle

Aux Pays-Bas, les oies et les canards siffleurs sont exterminés. Oui, exterminés. La violence de ce mot ne suffit pas pour décrire l’horrible procédé mis en place par les autorités pour faire disparaître ces volatiles.

En effet, les autorités néerlandaises, soucieuses de protéger les cultures, gazent ces animaux. Au total, selon le parlement européen, 150 000 oies cendrées, 150 000 oies bernaches et 50 000 canards siffleurs périraient chaque année dans les chambres à gaz néerlandaises.

Des vidéos insoutenables circulent sur le net et soulignent encore un peu plus le côté barbare de ces pratiques.

Mettons les anti-chasses face à leurs paradoxes

Alors pourquoi ce silence assourdissant des écolos radicaux face à un tel scandale ?

Le sentiment anti-chasse de certains individus peut nuire à leur capacité de réflexion. Il serait apparemment acceptable de réguler les populations avec des chambres à gaz, mais pas avec des fusils.

Car ces oiseaux posent de plus en plus de problèmes. Les oies cendrées, les oies bernaches et les canards siffleurs ont pour habitude de nidifier dans le nord de l’Europe (Scandinavie, Allemagne, Pays-Bas, etc.) avant d’hiverner plus au sud (France, Espagne, Portugal, etc.). La nidification a généralement lieu de mars à septembre, tandis que l’hivernage a habituellement lieu de septembre à février.

Les Européens du nord se plaignent d’une surpopulation d’oies et de canards siffleurs. Or, en France, haut lieu de passage de ces oiseaux migrateurs, la chasse à l’oie est interdite dès le mois de février. Ce qui pose évidemment problème, vu que les oies retournent sur leur lieu de nidification vers la fin du mois de février…

Face à la surpopulation et aux dégâts causés par ces oiseaux, les autorités néerlandaises répondent de la pire des manières. Surtout que la viande n’est pas mangée, mais jetée aux détritus. Un scandale de plus à l’heure où la pauvreté gagne du terrain partout en Europe.

Mon avis personnel est que chasseurs et ennemis de l’activité cynégétique devraient unir leurs forces pour faire cesser cette abomination. Nous partageons probablement la même indignation face à ces méthodes indignes. Et nous, au moins, nous mangeons le gibier !