La lecture, et c’est heureux, nous réserve parfois de drôles de surprises. Celle que je voudrais partager ici n’est certes pas de nature à bouleverser le sens de l’univers ou à résoudre la quadrature du cercle, mais nous pouvons à bon droit, semble-t-il, imaginer qu’elle amusera certains cynégètes.
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Petit éloge de la billebaude
Parmi les nombreuses pratiques qui constituent l’univers cynégétique, il en est une qui, à nos yeux, dégage un parfum de vraie liberté et – n’ayons pas peur des mots – de rare authenticité. Reprise sans vergogne (mais avec un peu d’amnésie sur son origine) par maints photographes animaliers modernes, cette pratique, qui inspira à Henri Vincenot le titre de son célèbre ouvrage éponyme, présente l’avantage de plonger celui qui s’y livre dans une belle incertitude, exigeant de lui qu’il accepte d’être, à bien des égards, le jouet d’un certain hasard.
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Quelques mots sur l’épagneul breton
Célèbre cynégète des Alpes du XIXe siècle, Alpinus (Henry-Frédéric Faige-Blanc, de son vrai nom) avait coutume de dire que le chien est la « meilleure moitié de l’homme ». Difficile de ne pas souscrire à ce propos, surtout lorsque l’on chasse ! Aussi a-t-on choisi de parler aujourd’hui de l’une des races les plus courantes et communes sous nos latitudes, afin de poursuivre l’évocation de nos chers auxiliaires à quatre pattes au sein de ce blog, à savoir : l’épagneul breton.
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L’approche du renard en été
Alors que la plupart des chasseurs raccrochent fusils et carabines lorsque sonne l’heure de la fermeture, il en est qui gardent un œil sur le calendrier dans l’attente du 1er juin, jour à partir duquel, sous certaines conditions, ils ont tout loisir de s’adonner à cette merveilleuse chasse en solitaire qu’est l’approche du renard en été.
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Genève sans chasse, entretien avec Manue Piachaud
Exemplaire pour les uns, aberrant pour les autres, le mode de gestion de la faune appliqué dans le canton de Genève présente une particularité que nul n’ignore : il exclut la pratique de la chasse dite « traditionnelle ». En 1974, en effet, à la suite d’une initiative populaire portée par un physiothérapeute et un avocat, la suppression de la chasse sur le canton avait été plébiscitée à 75 % (avec un taux de participation de seulement 21 % des Genevois).
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[Interview] La chasse au cinéma selon Cheyenne-Marie Carron : Le corps sauvage
Entretien avec la réalisatrice Cheyenne-Marie Carron, à l’occasion du tournage du film Le Corps sauvage.
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Un dimanche à la chasse
Alors que certains militants peu favorables – sinon carrément hostiles – à la pratique de notre passion commune réclament, depuis bien longtemps, l’interdiction de la chasse le dimanche, la Fédération nationale des chasseurs et les Fédérations départementales ont pris l’exact contre-pied de cette revendication en instituant, il y a quelques années, le fameux rendez-vous appelé tout simplement… « Un dimanche à la chasse ». De quoi s’agit-il ?
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Qui va à la chasse… paie sa place !
Quelques mots sur la baisse annoncée du prix du permis de chasser national français…
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Quelques expressions françaises héritées du monde de la chasse (partie 2)
Nous l’avons déjà évoqué dans le cadre de ce blog, la langue française et l’usage courant ont très largement hérité du vocabulaire propre à la cynégétique. Nous vous proposons aujourd’hui de poursuivre notre exploration de ce phénomène (lequel pourrait, soit dit en passant, être étudié à l’école !) à travers trois nouveaux exemples fort significatifs…
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Vive la bredouille !
Ah, la bredouille ! Tous les chasseurs la connaissent, et la redoutent un peu ! Elle a la plupart du temps le goût aigre de la déconvenue et d’une certaine amertume ; elle met parfois de fort mauvais poil celui qui la subit ; elle peut même nous rendre tout bonnement insupportables aux yeux de notre entourage…
Et pourtant, que serait la chasse sans elle, et quel type de plaisir pourrions-nous retirer d’une battue, d’une nuit de gabion, d’une approche, si la menace du buisson creux disparaissait définitivement ?
La hantise de rentrer bredouille
Cette espèce de paradoxe irréductible, nul chasseur ne l’ignore. L’oiseau que nous attendons, le lièvre que nous cherchons ou le sanglier sur lequel nous avons découplé, nous espérons tous qu’il finira par se présenter devant notre arme, pour qu’il nous soit loisible de le tirer – à la loyale s’entend.
Cependant, tout le sel de notre passion est concentré dans la possibilité que l’événement n’ait pas lieu, que les efforts que nous avons fournis, les ruses dont avons usé et les techniques auxquelles nous croyons se révèlent inefficaces et vains.
La chasse, une école de la patience
On a souvent dit que la chasse est une haute école de patience, et cela est vrai ; mais elle est aussi une école au sein de laquelle on apprend à dompter la possibilité de l’échec, sans jamais, et c’est heureux, y parvenir tout à fait.
Car ce qu’il y a assurément de plus beau et de plus profond dans la cynégétique, c’est précisément le fait que, malgré les bredouilles, et peut-être même grâce à elles, le désir de retourner au marais ou au bois ne tarit pas. Il y a là une part d’instinct sublimé qui nous rend véritablement vivants et, en quelque sorte, invulnérables à la lassitude.
Personnellement, je n’ai jamais pu comprendre qu’il existe des chasseurs blasés : cela me semble parfaitement contradictoire, et c’est sans doute le rôle de la bredouille que de nous préserver de cet état d’esprit qui nous exclut de facto de la sphère des belles émotions. D’autant qu’à la chasse, on « voit » toujours quelque chose en réalité : il suffit pour cela d’ouvrir les yeux et les oreilles…
L’illustration par un exemple
Imaginons – ce qui ne sera pas très difficile, puisque nombre de nos lecteurs ont connu situations semblables. Je suis au pied d’un énorme chêne, au beau milieu d’une forêt. Les feuilles sont tombées pour la plupart ; une brume persistante a enveloppé le lieu ; je sais que le vent d’est des derniers jours a porté jusque dans nos contrées quantité de pigeons ramiers. Tout cela est d’excellent augure pour le tir au posé que j’espère réaliser, emmitouflé dans ma veste de chasse, mains gantées et cagoule vissée sur la tête…
Premières minutes : des oiseaux filent à la cime des arbres, pressés, puis d’autres, et d’autres encore. Je ne doute pas que, parmi eux, certains finissent par prendre leur quartier à portée de mon fusil.
Les minutes passent, une heure, deux ; voici la nuit qui s’avance, je n’ai pas épaulé une seule fois, mes chances s’amenuisent, mais j’y crois encore. J’entends autour de moi des sifflements et autres claquements d’ailes ; j’aperçois les ombres de ces oiseaux un brin « moqueurs » ; quelques-uns se sont posés plus loin, trop loin ; impossible de les approcher… On connait la musique : le pigeon n’est pas celui qu’on pense. Au final, la chance ne m’aura pas souri ; voilà qu’il faut à présent plier les gaules, et rentrer.
Un état d’esprit plus fort
Déception, oui, parce que j’y croyais. Tout se présentait si bien… Mais le mystère, le fameux mystère c’est que, demain, après-demain, dans un an, dix ans, malgré tout, toujours, j’y croirai encore. Et quand le moment sera venu de faire un joli tableau, un jour où d’ailleurs les conditions ne seront peut-être pas du tout favorables, je me souviendrai des bredouilles, des innombrables buissons creux, des attentes insatisfaites et des efforts infructueux qui auront donné tout leur sens à ces instants de réussite-là.
Ce modeste exemple de bredouille au posé du pigeon vaut, naturellement, pour toutes les pratiques cynégétiques. Il montre simplement que l’essence de la chasse, c’est le renouvellement permanent de l’espoir par le désir – ce qui n’est pas rien. Alors, vive la bredouille !
Et vous, quelle est votre meilleur souvenir de bredouille?
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La peste porcine africaine [6e partie de la série sur les maladies du gibier]
Dans le petit tour d’horizon des maladies affectant le gibier que nous nous sommes proposé d’évoquer au sein de ce blog, il en est une qui fait aujourd’hui beaucoup parler d’elle – et ce n’est, hélas, sans doute qu’un début : il s’agit de la peste porcine africaine.
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Une battue aux sangliers vraiment extraordinaire
La chasse réserve parfois de drôles de surprises. Au vrai, celle que je me décide à partager avec vous aujourd’hui paraîtra si curieuse, si insolite, que le lecteur comprendra aisément que j’aie beaucoup hésité avant de prendre la plume.
C’était en décembre dernier, au cœur de ma Normandie natale. Une semaine avant qu’elle n’ait lieu, j’avais été invité à une battue aux sangliers par le truchement d’un ami de longue date, grand amateur de suidés et excellent tireur.
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Les mots qui désignent le sanglier au fil des années
D’abord, précisons qu’un sanglier n’est pas un « cochon » ! On entend souvent les chasseurs appeler ainsi cet animal sauvage. C’est sans doute par facilité ou par habitude. J’ai d’ailleurs, souvenir d’avoir essuyé l’amical mais ferme reproche d’un veneur confirmé en présence duquel j’avais malencontreusement prononcé le mot « cochon » pour désigner un vieux solitaire que ses chiens avaient forcé. Sa réaction avait été direct : « Monsieur, chez nous, les cochons sont dans les fermes ; on ne les chasse pas ! »
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Quelques expressions françaises héritées du monde de la chasse (partie 1)
Reflet de leur histoire concrète, la langue est la véritable mémoire des hommes. Elle garde trace de leurs usages, de leurs traditions, et enregistre, sans qu’on s’en aperçoive toujours, l’évolution de leur rapport aux êtres et à la nature. A cet égard, l’inscription du vocabulaire de la chasse dans la langue française – et singulièrement celui de la chasse à courre – témoigne de la profondeur d’un tel phénomène. Pour le dire simplement, chacun d’entre nous parle chasse, tous les jours – ou presque !
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La perdrix grise au chien d’arrêt en Normandie
Puisque nous sommes déjà en décembre et que la saison semble toujours passer trop vite pour nous autres cynégètes, permettez-moi, à l’occasion de ce petit post, de ralentir un instant la course du temps, en évoquant le souvenir d’une agréable et très instructive matinée de chasse à laquelle j’ai participé… en octobre dernier, en Normandie.
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Poème : Un matin de décembre
Un matin de décembre nous étions postés.
Au-dessus de zéro deux degrés maintenaient
Une chaleur factice, à l’orée des bosquets.
Les geais, merles et grives s’étaient éclipsés
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Quelques expressions provenant du monde de la chasse
La chasse est constituée d’une infinité de savoirs, de pratiques et de techniques élaborés depuis la nuit des temps. Le vocabulaire qui lui appartient, et qui a très souvent essaimé jusque dans la langue courante, ne pouvait pas ne pas faire l’objet de toute notre attention au sein de ce blog. Voici quelques exemples, parmi bien d’autres : n’hésitez pas à nous faire partager ceux qui vous tiennent à cœur en commentaire !
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Browning Press Days : retour d’expérience
Les Press Days organisés chaque année par Browning sont toujours un événement. Pour l’édition 2017, qui a eu lieu les 24 et 25 avril derniers, la marque à la tête de cerf avait choisi de convier quelques représentants de la presse cynégétique européenne en plein cœur de la Sologne – pays de chasse s’il en est –, et plus précisément au domaine des « Bécasses », lequel est situé à quelques encablures de la commune d’Yvoy-le-Marron.
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Entretien avec Jean-Louis LLombart sur la chasse des grands animaux d’afrique
Médecin, écrivain, collaborateur de la revue Jours de Chasse, le docteur Jean-Louis LLombart est un fin connaisseur de la grande chasse africaine, dont il est tombé amoureux il y a quelque vingt ans. Dans ses récits, il narre – au gré d’un style impeccable – les aventures qu’il a traversées sur ce vaste continent où la Nature est reine et où l’Animal, par sa puissance, par sa splendeur, ne semble pouvoir s’écrire qu’en majuscules.
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Le furetage, une technique de chasse ancestrale
Pas bien grand (30 à 60 cm de long), pas bien lourd (400g à 2kg), cet auxiliaire du chasseur sait pourtant se rendre redoutable lorsqu’il s’agit de déloger les rongeurs – et particulièrement les lapins – de leur terrier. Gros dormeur, surtout quand il est rassasié, le furet compte depuis plusieurs décennies parmi les Nouveaux Animaux de Compagnie (NAC) ; son allure et son comportement
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La fauconnerie, ou comment chasser à l’aide d’un rapace !
Vraisemblablement apparu sur les hauts plateaux D’Asie centrale il y a 4000 ans, l’art de la fauconnerie (ou de la chasse au vol) consiste à capturer un gibier naturel dans son environnement au moyen d’un rapace affaité (c’est-à-dire dressé) à cette fin.
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La chasse en battue : Principes
Très répandu en Europe et fort prisé pour les émotions qu’il procure, ce mode de chasse requiert en général un nombre important de participants. Cette spécificité, soulignons-le d’ores et déjà, a du bon : elle permet à plus d’un nemrod démuni de territoire de vivre pleinement sa passion et de la partager… Outre sa dimension « populaire » et fédératrice – en des temps si individualistes ! –, la battue
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Miguel Angel Moraleda : Peintre de la nature
La chasse est bien plus qu’un sport ou un loisir : véritable philosophie dont on est loin d’avoir mesuré tous les enjeux, elle inspire, depuis des temps immémoriaux, le monde de la culture au sens large et, singulièrement, celui de l’art pictural.
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La chasse à l’affût : patience et discrétion
Comme l’approche, l’affût du grand gibier requiert patience, sens de l’observation et silence absolu. Originaire d’Allemagne, cette pratique s’inspire – à l’instar de la majorité des modes de chasse, ne l’oublions pas ! – des ruses déployées par certains animaux de proie dans leur milieu naturel pour se nourrir (de l’ours polaire au brochet, en passant par certains fauves ou serpents…).
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Le fox-terrier, un chien de caractère
Selon toute vraisemblance, Milou, le célèbre compagnon de Tintin, en était un… Impossible, en effet, de ne pas songer à ce personnage qui fut sans doute le meilleur ambassadeur d’un chien attachant jusque dans ses apparents « défauts » – le plus immédiatement perceptible étant, sans conteste, son caractère… bien trempé ! Car si Hergé – eu égard aux standards établis par la Société Centrale Canine – a pris certaines libertés dans le dessin et surtout la couleur de la robe de Milou,
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Le cynétir : un simulateur de battue à balle réelle
Apprendre à tirer à la carabine ou s’entraîner pour ne pas perdre la main n’est pas toujours chose aisée. Il existe certes des installations qui le permettent ; cependant, le plus souvent, celles-ci ne proposent autre chose que du tir au laser… Or le laser, c’est bien – mais le tir à balles réelles, c’est mieux ! Pour vous donner une petite idée du considérable plus que représente le Cynétir nouvelle génération, nous sommes allés à la rencontre du premier armurier français à avoir doté ses locaux, dès 2011, de cette technologie révolutionnaire : l’armurerie Riffaut (située à Orbec, en Normandie).
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Tir du chevreuil : plomb ou balle ?
Depuis de nombreuses années, cette question fait l’objet de débats parfois houleux dans l’univers de la chasse : faut-il ou non interdire partout le tir du chevreuil à la grenaille de plomb (ou de substitution dans les zones humides) ? En France, il semble qu’une majorité de départements ait tranché en faveur de la balle, prohibant ainsi l’usage de la gerbe de plomb, quel que soit le numéro utilisé. A la vérité, les deux « camps » disposent de solides arguments, et il faut bien reconnaître que la solution du dilemme… ne va pas de soi.
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Quelles munitions utiliser pour la chasse en zone humide ?
Chasser en zone humide requiert d’observer quelques règles établies par la loi. Parmi celles-ci figure l’interdiction de certaines munitions jugées nocives pour la faune de tels milieux. Conformément aux accords internationaux signés au préalable par la France, l’utilisation de la grenaille de plomb dans les zones humides françaises est, depuis juin 2006, interdite pour la chasse ainsi que pour la destruction des animaux nuisibles.
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Quels appeaux utiliser pour chasser les nuisibles ?
Faisons le point sur les leurres autorisés par la réglementation française pour la chasse et la régulation des espèces classées « nuisibles ».
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Que dit le décret sur le port, le transport et le stockage des armes & munitions en France ?
Le port, le transport, le stockage des armes et l’acquisition de munition sont régulés par un décret du 30 juillet 2013. Le connaissez-vous? Si tel n’est pas (encore) le cas, voici une piqure de rappel de vos obligations.
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Le Saint-Hubert, un prodigieux chien de chasse
Taillé pour le courre, aussi habile au travail du limier qu’à la recherche au sang, le Saint-Hubert fait, aujourd’hui encore, honneur au saint patron des chasseurs.
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La leptospirose [5e partie de la série sur les maladies du gibier]
On retrouve cette maladie bactérienne sur l’ensemble du globe : certains avancent même l’idée que la leptospirose est la zoonose la plus répandue à travers le monde.
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La chasse à la sauvagine: au hutteau ou au cercueil
Cercueil : le nom annonce la couleur… Et en effet cette installation mobile ressemble à s’y méprendre à la « boîte » qui accueillera sans doute un jour notre future dépouille ! Elle en a la forme, la « discrétion » ; quant au confort – on ne saurait trop se prononcer… Mais trêve d’analogies inopportunes !
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La rage [4e partie de la série sur les maladies du gibier]
Si elle est présente sur la totalité de notre planète (à l’exception de l’Antarctique), la rage sévit surtout, aujourd’hui, sur les continents africain et asiatique (95% des décès humains dus à cette maladie y sont recensés). On estime, par ailleurs, qu’elle tue annuellement environ 55000 personnes, et que, chaque année, 17 millions d’individus reçoivent un traitement pour avoir été exposés d’une manière ou d’une autre à un risque de contamination.
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Chasse à la sauvagine: à la hutte ou au gabion
Traditionnelle, cette chasse unique se pratique la nuit et recèle quelque chose de « sacré » pour ses adeptes. Quoi de plus excitant, en effet, que l’attente nocturne au fond du marais, lorsqu’on n’entend plus rien que le chant des appelants – annonciateur, peut-être, de la pose tant espérée ?
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Les chasseurs français à l’avant-garde de la surveillance de la faune sauvage: le réseau « Sagir »
SAGIR est un réseau dédié à la surveillance sanitaire des oiseaux et des mammifère sauvages terrestres en France. Créé en 1986, après trente ans d’existence sous d’autres formes, il est le produit d’une étroite collaboration entre les Fédérations de Chasseurs et l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS).
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La maladie de Lyme [3e partie de la série sur les maladies du gibier]
Lyme est une petite ville du Connecticut : c’est ici que, dans les années soixante-dix, on subodora pour la première fois l’existence de la maladie qui porte aujourd’hui son nom.
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L’importance des protections auditives
C’est un lieu commun qu’il n’est pourtant pas superflu de répéter : tout tireur peut souffrir, à plus ou moins long terme, d’une perte significative d’audition – s’il ne s’avise pas de prendre les précautions nécessaires au bon moment.
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Quelques réflexions sur la chasse et l’éthique du chasseur
Qu’est-ce que la chasse ? Avant tout, une sublimation de l’instinct sans équivalent au sein des sociétés humaines… et qui dit « humaine » dit aussi « éthique ». Mais en quoi est-ce que ça consiste et quels sont les tenants et aboutissants ?
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Trois questions à Thibaut De Witte, illustrateur cynégétique
Né en 1970, Thibault de Witte nourrit depuis toujours deux passions : le dessin et la chasse. Après avoir, pendant plus de vingt ans, travaillé dans le secteur commercial, ce Picard inventif et talentueux a décidé, en 2014, de vivre enfin de son art… pour le plus grand bonheur des amateurs d’humour et d’aquarelle !
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L’Echinococcose Alvéolaire [2e partie de la série sur les maladies du gibier]
Derrière ce terme un peu barbare se cache une maladie dont tous les usagers de la nature (et a fortiori les chasseurs) doivent se méfier.
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La myxomatose [1ère partie de la série sur les maladies du gibier]
Un lapin prostré, immobile, les yeux obturés par le pus et qui attend la mort à l’abri d’une haie : quel chasseur de petits gibiers n’a jamais assisté à ce désolant spectacle, signe d’une épizootie à laquelle peu d’individus auront la chance de survivre ?
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« La chasse pour les nuls » : le livre pour débutants, néophytes ou curieux
Chacun connaît cette célèbre collection dédiée à la vulgarisation des savoirs. Née en 1991 aux Etats-Unis, elle a ensuite essaimé un peu partout à travers le monde, jusqu’à devenir une espèce de symbole de la démocratisation des connaissances par le livre. Sorti en 2013, le numéro consacré à la chasse est à bien des égards remarquable.
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Livre: « Le petit roman de la chasse » par Bruno de Cessole
Est-il rien de plus difficile et frustrant, pour un chasseur, que de tenter de faire comprendre au profane l’essence même de sa passion ? Lorsqu’on lui demande : « Qu’est-ce qui vous plaît tant à la chasse ? » – il a bien souvent du mal, fût-ce en présence d’une oreille attentive, à trouver le mot adéquat, à imaginer l’analogie qui permettrait de faire sentir à son interlocuteur ce que la chasse recèle à ses yeux d’émotions, de grandeur, de beauté.
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Le permis de chasse en Belgique: ce qu’il faut savoir
En Wallonie, la détention d’un permis de chasse est assujettie à la réussite d’un examen joignant théorie et pratique, organisé par l’administration wallonne une fois par an (en principe, le premier samedi qui suit le premier dimanche de mars). Il est impératif d’avoir 16 ans révolus à la date de l’examen, mais encore…
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Les trophées de chasse : historique, catégorisation, cotation…
Avant que d’être, et ce depuis plusieurs années, un objet de décoration très prisé de nos intérieurs « design » (je parle ici de ces trophées en kit composés de carton, bois, fer… certes stylisés, mais oh combien aseptisés !), le trophée de chasse (du latin tropaeum, « action de mettre en déroute ») renvoie d’abord à la dépouille ou aux armes d’un ennemi vaincu que l’on plaçait jadis sur un tronc d’arbre élagué.
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Quelques mots sur le calibre 20
Autrefois, ce calibre élégant et réputé pour sa légèreté était réservé aux dames. « C’est un calibre de femme », disait-on alors… Mais les temps ont bien changé depuis : à en croire ses adeptes – de plus en plus nombreux – il serait peu sportif d’utiliser un 16, et presque indécent de préférer le 12 ! De fait, quel chasseur attaché à ce dernier calibre n’a jamais surpris, dans le regard de l’inconditionnel du 20, un rien d’ironie ou d’innocente moquerie ? Le calibre ferait-il, en définitive, la qualité du nemrod ?
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Le permis de chasser: un sésame obligatoire en France
Devenir chasseur ne s’improvise pas ! Cela s’apprend – notamment pour d’évidentes raisons de sécurité. Cet apprentissage requiert la plupart du temps d’être validé par un examen qui allie théorie et pratique : c’est ce qu’on appelle le permis de chasser. Nous vous disons tout ce que vous devez savoir.
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Femme de chasseur, un job à plein temps?
Vivre avec un chasseur, lorsqu’on ne l’est pas soi-même, requiert une forte dose de patience et, face à la passion de sa moitié, une faculté de compréhension bien supérieure à la moyenne.
Vous pourriez naïvement supposer que, ce « loisir » étant saisonnier (calé sur les dates d’ouverture et de fermeture), il laisserait à l’entourage quelques moments de répit ? Que nenni ! Le chasseur pense, mange, travaille, dort « chasse » tout au long de l’année… -
Tour d’horizon des appeaux
Nul ne l’ignore : la chasse est une partie de cache-cache où l’homme, à l’image de l’animal, met en œuvre toutes sortes de ruses pour parvenir à ses fins.. Parmi celles-ci, l’utilisation de l’appeau tient une place primordiale au moins depuis l’Antiquité, sinon la préhistoire. Focus.
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John Moses Browning: évocation d’une légende
Dans le dictionnaire, à l’entrée « browning », on lit : « Pistolet automatique de 7,65 ». C’est certes un peu court… et cependant, quelle reconnaissance, pour un inventeur, que de voir son patronyme passer ainsi à l’état de nom commun ! D’autant que les exemples d’une semblable conversion ne sont pas légion dans l’histoire des armes… Vous avez dit Browning, John Moses ?
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L’économie de la chasse en France: un chiffre d’affaire de 3,6 milliards par an!
Initiée par la Fédération Nationale des Chasseurs et conduite par le BIPE (Cabinet de Conseil en analyse stratégique et prospective économique), cette très éclairante étude examine l’impact – souvent méconnu ou sous-estimé – de l’activité cynégétique sur notre économie.
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France: Vous ne chassez pas? Vivez un dimanche à la chasse!
Le 18 octobre 2015, chassez les idées reçues ! Vous ne chassez pas ? Vous vous posez des questions sur cette pratique ? Plutôt que de longs discours, vivez une matinée de chasse dans votre département !
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Chasse: stop aux idées reçues!
Chasseurs : vos proches, amis, collègues, voisins, etc., s’interrogent sur le bien-fondé de votre passion, ou peinent à comprendre celle-ci ? Certains d’entre eux, peut-être, la qualifient de barbare ou la juge d’un autre temps ?
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Hors-série: Un voyage captivant à travers les siècles et les traditions armurières
Le dernier hors-série de la revue Le Chasseur français propose aux lecteurs de voyager à travers neuf villes européennes, dont Liège, qui se sont construites et développées autour de l’industrie armurière.