Nous avançons vers le poste d’affût à pas de loup. Nous n’entendons que les glands qui frappent les feuilles d’autonome en tombant sur le sol. L’air est frais et le vent souffle à peine tandis que nous progressons lentement au milieu des chênes, des hêtres, des tilleuls et des frênes. C’est mon troisième jour de chasse avec Arpi, mon guide, dans la forêt hongroise. Le calme règne. Jusqu’ici, nous n’avons vu que des hardes de mouflons, quelques biches et un cerf aux bourgeons de corne magnifiques mais trop jeune pour être tiré.