Pan ! Pan ! Pan ! Vous venez de vider votre chargeur sur un sanglier particulièrement imposant. Malheureusement, à cause du vent, du soleil dans les yeux et de toute une série d’autres facteurs (externes bien entendu, on ne se permettrait pas de mettre en doute vos talents de tireur), vous avez loupé le gros suidé. Et problème… la bête noire ne semble pas avoir apprécié d’être prise pour cible !
Voilà que 80 kilos de muscles et de poils vous foncent dessus à pleine vitesse. Que faire ?
Surtout, ne paniquez pas !
En paniquant, vous perdrez tous vos moyens. De chasseur, vous deviendrez gibier. Et croyez-nous, le sanglier se moque éperdument d’abîmer la venaison.
Si vous vous trouvez dans une zone boisée et que votre faculté à vous déplacer dans les arbres a survécu à la théorie de l’évolution, n’hésitez pas : grimpez dans un arbre. Le sanglier, s’il est plus agile et intelligent qu’on ne le croit, ne pourra pas vous y suivre.
Avec un peu de chance, le suidé se lassera assez vite et vous laissera descendre tranquillement. Dans le cas contraire, nous espérons que vous portez une veste XPO One, les nuits étant généralement fraiches durant la saison de la chasse.
Si par malheur, vous vous trouvez dans une plaine, ne courez surtout pas. Les sangliers courent plus vite que vous (jusqu’à 70km/h !), ils n’auront aucun mal à vous rattraper et à vous confondre avec un paillasson. Même si vous vous appelez Usain Bolt.
Le mot d’ordre : self control
Pour survire à une attaque de sanglier en plaine, il vous faudra faire preuve de sang froid et d’agilité. Peu avant que le sanglier ne vous percute, vous devez… sauter par-dessus ! L’exercice du saute-sanglier, heureusement proscrit dans les cours d’école, est périlleux mais est probablement votre seule chance d’éviter la collision. En effet, de nombreux chasseurs chargés par un sanglier affirment que cette manœuvre, aussi étonnante que périlleuse, leur a sauvé la vie. Selon certains témoignages, les chasseurs tentant d’esquiver un sanglier en se jetant sur le côté finissent embrochés. La bête noire, rusée, anticiperait l’esquive du chasseur.
Vous êtes dubitatifs ? Pensez que certains d’entre nous ne trouvent rien de mieux à faire que de… monter à dos de sanglier, si si !
Rappelons cependant que le sanglier charge rarement l’être humain. Ne stressez donc pas, il y a peu de chances que ces consignes vous soient utiles un jour. Ceci dit, elles fonctionnent tout aussi bien quand on remplace le mot « sanglier » par « belle-mère ». A vous de voir.