La chasse : une activité qui booste l’économie

Publié le 24 février 2017
Auteur Adrien Koutny
Les anti-chasses sont souvent hermétiques aux arguments que les chasseurs avancent. La régulation ? Ils n’y croient pas ou ne veulent pas y croire. L’aide apportée aux agriculteurs et aux éleveurs ? Une connivence rurale inadmissible. Soit, certaines personnes sont insensibles à la raison. Mais un autre argument, chiffré celui-là, permet de souligner une fois de plus le caractère indispensable de l’activité cynégétique : son poids économique. Le rapport présenté au parlement européen est éloquent ! En Europe, la chasse pèse pour plus de 16 milliards d’euros ! Oui, c’est énorme. A titre d’illustration, cela correspond au PIB d’un pays comme l’Islande ou la Bosnie. Avec 16 milliards, un gourmand pourrait s’acheter 2 milliards de Big Mac et probablement demander quelques portions de frites en plus.

La France, moteur de la chasse en Europe

Dans l’Hexagone, la chasse est le deuxième sport comptant le plus d’affiliés derrière le football. Plus de 1 100 000 Français ont leur permis de chasse, même si tous ne pratiquent pas. Sans surprise, la France est donc le pays européen où le secteur de la chasse génère la plus grosse activité économique.
La chasse en France pèse 3,6 milliards d’euros, en comptant l’équipement, les dépenses légales et les chiens. Le « microcosme » cynégétique emploie environ 25 800 personnes !
L’Italie est le deuxième marché européen avec 3,26 milliards d’euros et 43 000 emplois. Suit le Royaume-Uni, ses 3,2 milliards et ses 16 000 emplois. L’Allemagne est quant à elle loin derrière avec 1,6 milliards. Étonnant quand on connait la prolifération de marques allemandes, spécialisées dans les armes, les munitions ou les vêtements. D’autant plus que nos amis teutons ne se distinguent pas par une politique de prix cassés…

Des chiffres potentiellement plus importants

Ce rapport prend en compte toute une série de critères mais en laisse d’autres de côté. Ainsi, le bénévolat (très répandu) et certains petits boulots au noir (amis traqueurs, nous ne vous visons pas) ne sont pas comptabilisés. Les spécialistes estiment que les chiffres à l’échelle européenne pourraient être sensiblement plus hauts. On parle quand même de 13 milliards supplémentaires… Autant d’épines dans le pied de ceux qui veulent la mort de notre passe-temps préféré !

La chasse au service de la nature

Le biotope européen peut compter sur de nombreux alliés : les 6,7 millions de chasseurs et les 102 000 employés de la chasse de l’UE. Aux personnes accusant les chasseurs de détruire la nature, n’hésitez pas à donner le chiffre suivant. Selon le rapport, les chasseurs sont ceux qui font les plus gros dons aux associations chargées de préserver le patrimoine naturel. Ainsi, en Allemagne, les chasseurs sortent chaque année 82,5 millions d’euros de leurs poches pour financer la protection de l’environnement. Au Royaume-Uni, ce chiffre est encore beaucoup plus important. Chaque année, les chasseurs britanniques dépensent 295 millions d’euros dans la défense de l’environnement ! Pas certain que les plus virulents opposants à la chasse puissent se prévaloir d’un tel exploit.

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